Notre histoire...

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A l'origine: des frères cisterciens

En juillet 1868, quelques moines de l’abbaye N.D. de Port-du-Salut (Mayenne) s’installent sur le domaine de Biscaye à Echourgnac, appelés par le médecin de la commune et le préfet, dans l'optique d'assécher les marécages et de contribuer ainsi à limiter le paludisme. Ils cuisent des briques fabriquées avec l’argile locale, et bâtissent eux-mêmes trois ailes du monastère Notre Dame de Bonne-Espérance.

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L'abbaye au temps des Pères

Etablie dans une région marécageuse, la Double, la communauté souffre elle-même du paludisme: des frères décèdent. Malgré cela, elle se développe rapidement, et en 1876, la fondation est érigée en Abbaye.

Les Pères et le rapport à la Terre

Les Pères et le rapport à la Terre

Les frères accomplissent un énorme travail d’assainissement des environs : assèchement des marais et mise en valeur des terres.

Petit à petit des puits sont creusés, une étable pour 48 têtes puis un porcherie s'élèvent. Le domaine devient ferme-école pour les habitants.

La Fromagerie des Pères

La Fromagerie des Pères

De plus, pour permettre à la population de faire un élevage rentable, ils montent une fromagerie en pointe pour l'époque, dotée d'une chaudière et de cuves à vapeur.

 

Le départ des Pères

Le départ des Pères

Cependant, de nombreuses difficultés surgissent. En 1910, la communauté se disperse. Une société civile est alors constituée par le tribunal civil de Ribérac, la Société Agricole de la Double, dans le but de conserver le domaine pour pouvoir éventuellement le restituer à une communauté religieuse. 

C'est ainsi que le monastère d'Echourgnac a pu être réoccupé par une communauté  de moniales: la communauté d'Espira de l'Agly, au retour de son exil en Espagne, à Herrera.

Une communauté venue des Pyrénées Orientales

Une communauté venue des Pyrénées Orientales

Le 21 Novembre 1852, 8 moniales venant de Vaise (Lyon) arrivent à Espira de l’Agly (Pyrénées Orientales) et fondent le monastère de Notre Dame des Anges.

En 1883, les bâtiments sont construits. La communauté nombreuse vit de l’élevage de vers à soie, de broderie sur de grands métiers à tisser, et d’une vigne, ressource naturelle en Roussillon. Comme les soeurs accueillent des orphelines, elles ouvrent une école dont elles confient l’animation à une congrégation enseignante. C’est cette modeste structure qui servira de prétexte à la municipalité, très motivée par les lois anticléricales, pour déclarer le couvent d’Espira comme congrégation enseignante, et obtenir ainsi le décret d’expulsion en 1904.

et exilée en Espagne...

et exilée en Espagne...

Au terme d'un périple mémorable, la communauté se replie alors à Herrera (Espagne), dans une ancienne abbaye cistercienne. La vie y est dure, par faute notamment de moyens économiques. 

Une communauté voyageuse

Une communauté voyageuse

En 1923, les conditions sont réunies pour envisager le retour en France. Le monastère d’Espira ayant été vendu indépendamment des terres qui ont été morcelées, c’est à Notre Dame de Bonne-Espérance que la communauté vient s’établir.

Des sœurs et des veaux

Des sœurs et des veaux

La communauté pourvoit alors à beaucoup de ses besoins. Potager, verger, poulailler, clapier, élevage de quelques porcs et de vaches laitières procurent le nécessaire.

La communauté installée

La communauté installée

Les soeurs produisent jusqu'aux osiers pour les corbeilles et au sorgho pour les balais. En travaillant durement, elles ont pu rénover les bâtiments et racheter la fromagerie. Dans les années 1950, la clôture monastique est étendue à son espace actuel et englobe la fromagerie.

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