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Un début de 100e année

Non... il n'est pas encore question du centenaire de la présence des soeurs à Echourgnac (arrivées en 1923 de leur exil espagnol à Herrera après avoir été chassée du monastère d'Espira-de-l'Agly), mais d'une autre pierre blanche pour la communauté: S. Irène notre doyenne a fêté ce vendredi 3 février son 99e anniversaire. Bon pied, bon oeil, elle entre donc dans sa 100e année.

Une fois n'est pas coutume, un petit cadeau l'attendait: outre un bon repas alsacien pour fêter ses origines auxquelles elle tient temps, elle a reçu de quoi assouvir l'un de ses passes-temps favoris: un carnet de mandalas et les feutres appropriés. De quoi, nous l'espérons, lui garder l'oeil vif et l'attention aiguisée jusqu'à son centième anniversaire.

99 ans S Irène

 

 

 

 

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Une semaine très monastique

Grande joie pour la communauté d'avoir accueilli cette semaine nos frères et soeurs cisterciens, postulants, novices, pères maîtres et mères maîtresses, autour de Dom Yvon-Joseph, venu tout exprès du Canada, pour leur parler des frères cisterciens.

L'ordre cistercien de la Stricte observance était bien représenté par les communautés de Blauvac, Cabanoule, le Mont des Cats, Val d'Igny, nos voisines du Rivet, nos soeurs des Gardes, nos frères de Tamié et bien sûr les soeurs du noviciat d'Echourgnac.

Mais l'ordre cistercien de la commune observance ne manquait pas aussi de représentantes avec nos soeurs de Castagniers, Rieunette et Boulaur.

Sans compter une représentante d'une branche moins connue de la tradition cistercienne: les Bernardines d'Esquermes, avec une soeur de Our Lady of Hyning en Angletette.

Le thème étant les pères cisterciens... les communautés bénédictines qui partagent d'habitude les internoviciats n'étaient pas présentes... jusqu'à une prochaine occasion!

Une occasion pour chacun de se rencontrer, d'échanger, de découvrir d'autres communautés, d'autres coutumes, mais aussi bien des communs, dans les modes de vie des diverses abbayes mais aussi dans les joies et difficultés de toute vie monastique, spécialement en ses débuts.

 

internov

 

 

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Tous nos voeux

La communauté vous adresse tous ses voeux pour l'année qui commence... en particulier le voeu de la paix, pour lequel nous avons particulièrement prié lors de la veillée du 31 décembre et de la journée du 1er janvier.

 

Et pour commencer l'année, nous avons pensé vous partager le chapitre que Mère abbesse a adressé à la communauté en ce dimanche 1er janvier, solennité de Marie mère de Dieu:

 

"Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage,
qu’il te prenne en grâce !
Que le Seigneur tourne vers toi son visage,
qu’il t’apporte la paix !"

Ce sont les meilleurs vœux que je puisse souhaiter à chacune d’entre vous ! Non pas comme une formule magique… mais comme l’annonce d’un don de Dieu toujours déjà acquis et que nous avons à mettre en œuvre inlassablement…Une bénédiction appelée à se déployer dans nos vies, dans notre communauté, dans notre monde tout au long de cette année avec notre collaboration active.
En ce 1erjanvier, Journée Mondiale pour la Paix, un des premiers dons à accueillir … et à transmettre est la paix… et pour paraphraser D. Bonhoeffer c’est une grâce qui coûte…
La paix n’est pas une signature au bas d’un pacte de non-agression entre deux peuples. Nous n’avons pas besoin d’attendre que les grands de ce monde la déclarent.
C’est la mission que Jésus confie à ses disciples quand il les envoie annoncer la bonne nouvelle : « dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.”
C’est la mission que Dieu nous confie et elle commence à se bâtir concrètement là où nous vivons. C’est une action bien concrète que je décide de mettre en œuvre sans attendre que l’autre fasse le premier pas..: un travail artisanal qui se fait avec ses mains avec la vie de tous les jours en faisant de l’amour, de la compassion, de la miséricorde et de la solidarité un vrai programme de vie, un style de comportement dans nos relations les unes avec les autres…
La paix disait le pape François est une conversion du cœur et de l’âme qui se travaille en trois dimensions : (Pape François, Message pour la 52èmeJournée Mondiale pour la Paix, 1er janvier 2019)
• la paix avec soi-même, en refusant l’intransigeance, la colère et l’impatience…
• la paix avec l’autre : le proche, l’étranger, le pauvre, en osant la rencontre et en écoutant le message qu’il porte avec lui…
• la paix avec la création, en redécouvrant la grandeur du don de Dieu et la part de responsabilité qui revient à chacun d’entre nous…
Au début de cette année 2023 je nous souhaite d’accueillir, et de transmettre cette grâce qui coûte, cette bénédiction de de Dieu pour notre monde, en explorant des chemins nouveaux de vie fraternelle, en nous écoutant, nous accueillant les unes les autres avec bienveillance et sans jugement. En nous mettant à l’écoute de la Parole de Dieu, portée(s) par la prière des unes et des autres. Que la Vierge Marie, mère de Dieu et notre mère, nous aide, jour après jour à être des bâtisseurs de paix, des facilitateurs du don de Dieu pour notre monde qui en a tant besoin.

 

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Joyeux Noël

Il est venu vivre parmi nous ; Dieu s'est fait l'un de nous...

 

Nuit de Pâques et nuit de Noël, deux nuits bien uniques (et bien chargées) à l'abbaye. Au matin du jour de Noël, voici le chapitre que Mère abbesse a offert à la communauté et que celle-ci souhaitait vous partager:

 

L’évangile de Luc que nous avons lu cette nuit nous invite à suivre les bergers, avez-vous remarqué que ce sont les bergers qui occupent la plus grande partie du récit, bien plus que Joseph, Marie et le nouveau-né ! Luc nous invite à contempler ce qui arrive aux bergers pour le vivre à notre tour et pas seulement le 25 décembre de chaque année.
Qu’arrive-t-il aux bergers dans cette nuit?
Les bergers gardaient leurs troupeaux dans les champs, une garde, une veille de nuit. Rien que de très normal, habituel, quotidien, pour des bergers… et aussi pour des moniales. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il se passe quelque chose, les bergers sont dérangés et leur quotidien rude mais tranquille vole en éclat: Noël, cela devrait être du dérangeant du « pas normal ».
Au cœur du train-train : un concert d’ange, l’annonce d’une bonne nouvelle invraisemblable: il vous est né un Sauveur. Et ce Sauveur est un petit enfant couché dans une mangeoire… Ébranlement maximum, bouleversement de tout un imaginaire, de tous les systèmes de représentation… Dieu en haut très loin, nous en bas tout petit…
Et non seulement les bergers acceptent ce dérangement, mais encore ils ne restent pas où ils sont.
Ilse laissent déplacer, ils se mettent en route, en grec, littéralement « ils traversent».
Une route à travers quoi ? et vers quoi ? concrètement travers la nuit, à travers les champs… Mais ils traversent aussi leurs habitudes de bergers, ils traversent la peur qu’ils ont ressenti, la peur du qu’en dira t’on… ils traversent de l’isolement à la rencontre, du silence de la nuit à la parole partagée.
Et ils traversent vers une rencontre… non seulement la rencontre de l’enfant, mais également la rencontre de ceux à qui ils annoncent ce qu’ils ont vu et entendu…
Noël c’est se laisser déranger, se mettre en route, se lever de là où nous en sommes, des équilibres, des stabilités, des assurances. Noël c’est se mettre en quête du Sauveur, des lieux où il attend d’être rencontré, visité… en des lieux surprenant en nous et dans nos sœurs…
Comme les bergers, réveillons-nous, traversons, hâtons-nous pour aller à la rencontre de Dieu chaque jour, car cette nuit une lumière s’est levée.

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