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Le travail

Le travail

Avec un sourire, l'une de nos soeurs anciennes vous dirait que "l'on ne peut être les mains levées devant le Seigneur à longueur de journée, on est esprit et corps".

Saint Benoît l'avait bien compris. Les ateliers et les façons de travailler ont évolué. Conserver un travail manuel demeure fondamental pour nous, même si les aspects administratifs ont pris une plus grande place.

Pourquoi le travail?

Il est d'abord une source d'équilibre personnel mais il n'est pas pour nous un "loisir" ou un "exhutoire" à côté de la prière. Il est partie intégrante de la vie du moine. Il nous faut gagner de quoi assurer notre vie quotidienne. Le travail nous insère aussi dans un tissu économique, local ou national (voire au-delà puisque nos fromages voyagent...).

Tout en vivant à l'écart du monde, nous vivons aussi dans ce monde dont nous sommes parties prenantes.

Les ateliers: adieu, veaux, vaches, cochons!

Petit à petit, le travail s'est transformé. L'étable s'est vidée de ses vaches, la porcherie de ses cochons.

Le travail manuel se poursuit: même si le fromage n'est plus fabriqué dans nos murs, plus de la moitié de la communauté travaille encore à la fromagerie, pour l'affinage et l'emballage (avec une équipe de salariés et nos associés). A la confiserie sont réalisées pâtes de fruit, confitures, fruits séchés et tisanes.

 

{Abbaye notre Dame de Bonne Espérance} {Fromage de La ETrappe, retraites spirituelles}

D'autres (ou les mêmes, car toutes ici assurent plusieurs tâches) travaillent au potager, au verger, à l'entretien du jardin, au soin des poules... Des ateliers plus ponctuels existent, comme la poterie.

Des tâches moins physiques mais qui demandent d'autres compétences se développent: pour la gestion de l'entreprise, la comptabilité de la communauté, la tenue du magasin et de la librairie...

L

Saint Benoît nous invite à accueillir l'hôte comme le Christ. Dans la vie monastique bénédictine et cistercienne, l'accueil a une place très importante depuis l'origine, ce qui n'est pas le cas de toutes les traditions contemplatives. Il prend des formes diverses: à l'hôtellerie il s'agit d'accueillir des individus ou des groupes venant prendre un temps de retraite; à la maison "Bellevue", ce sont des groupes de jeunes (aumôneries, scouts, wwoofeurs...) qui trouvent une place privilégiée. Mais l'accueil prend place aussi à la porterie, c'est-à-dire à la porte, l'entrée du monastère. Ce sont les visiteurs, touristes, fournisseurs, entrepreneurs, personnes en situation précaire qui frappent ainsi à la porte et qu'il s'agit d'accueillir.

Les services

Le travail ne se limite ni aux ateliers, ni à l'accueil. Il recoupe une part importante de "services" qui sont au coeur-même de la vie monastique.

Il y a les "officières": l'abbesse, la prieure, la sous-prieure, la cellérière (chargée de l'économie).

D'autres soeurs ont une attention plus importante aux deux extrêmes de la pyramide des âges:

  • La soeur infirmière prend soin de nos soeurs anciennes et malades.
  • La mère maîtresse du noviciat, aidée d'autres soeurs, assure la formation et l'accompagnement des postulantes, novices, voire jeunes professes en formation.
{Abbaye notre Dame de Bonne Espérance} {Fromage de La ETrappe, retraites spirituelles}

Nous sommes toutes mobilisées pour le ménage mais certaines sont aussi dédiées au tricot, à la couture (notamment des habits monastiques), au raccommodage, à la lessive, à l'entretien du réfectoire...
Les services concernent aussi les mille petites choses nécessaires à la vie commune et à l'office et que l'on ne voit pas forcément: préparation des feuilles de chant, répétitions de la schola, de l'orgue et de la cithare, préparation des bouquets...

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