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La recherche du Seigneur

Pour prier, point n’est besoin de gestes, de cris, de silence, de prostration, et il nous faut attendre Dieu d’une âme tendue vers lui, avec retenue. Quand il viendra, il nous visitera en empruntant toutes les issues de notre âme, tous ses chemins, tous nos sens, Nous pourrons alors nous taire, parler ou prier avec cris, du moment que notre esprit est fermement tourné vers Dieu. Lorsque nous travaillons, notre corps n’est-il pas tout à son effort, tous nos membres ne viennent-ils pas coopérer à ce travail ? Que notre âme, elle aussi, se consacre toute entière à la quête et à l’amour de son Seigneur, sans se laisser distraire ni tirailler par ses pensées, et qu’elle tienne toute son espérance et son attente tournées vers le Christ!

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Il ne s'agit que d'aimer

 Le péché n’est pas d’abord telle ou telle action contraire à une loi, mais c’est essentiellement ce refus de nous-mêmes, cette possession de nous-même par nous-mêmes. C’est se tourner vers soi. Le mal essentiel, c’est justement de s’être détourné de Dieu et de s’être tourné vers soi.
C’est pourquoi la conversion consiste d’abord à se tourner vers Dieu en se détournant de soi. Il importe essentiellement de revenir constamment à ce fondement, d’atteindre en nous cette racine du mal qui est d’être tourné vers nous. Il importe aussi de voir toujours dans la vertu, essentiellement cet attachement à Dieu qui nous délivre de nous-mêmes et qui fait de nous un espace transparent où Il puisse répandre Sa Lumière.

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Un chant dans la nuit

Notre société actuelle est assoiffée d’une nouvelle histoire qui donne un sens à notre identité. Je crois que le sens de la vie religieuse consiste à répondre à cette question : “La vie humaine, quel sens a-t-elle aujourd’hui ?”. Les gens doivent pouvoir reconnaître dans nos vies une invitation à une nouvelle manière d’être homme.
La vocation qui met le plus radicalement en lumière cette ouverture sur l’avenir est celle des moines ou des moniales contemplatifs. Leur vie n’a aucun sens s’ils ne sont pas sur le chemin du Royaume. Le cardinal Basil Hume est le chrétien le plus respecté d’Angleterre, en partie parce qu’il est moine. Et il a écrit ceci des moines : “Nous ne considérons pas que nous ayons une mission ou une fonction particulière dans l’Église. Nous ne nous destinons pas à changer le cours de l’Histoire. Nous sommes là, c’est tout, presque par accident d’un point de vue humain. Et heureusement, nous continuons à être là, c’est tout”.

 

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Attendre Dieu

Attendre signifie n’avoir pas et avoir au même moment. Car nous n’avons pas ce que nous attendons ; ou, comme dit l’Apôtre, espérant ce que nous ne voyons pas, alors nous l’attendons. La condition de l’homme dans sa relation avec Dieu, c’est avant tout la condition de quelqu’un qui n’a pas, qui ne voit pas, qui ne sait pas et ne prend pas. Puisque Dieu est infiniment caché, libre et imprévisible, nous devons l’attendre de la façon la plus absolue et la plus radicale. Pour nous, il est Dieu, précisément dans la mesure où nous ne le possédons pas. Le psalmiste dit que son être tout entier attend le Seigneur. Il indique ainsi que l’attente de Dieu ne fait pas seulement partie de notre relation à Dieu, mais qu’elle en est la condition. Le moyen d’avoir Dieu, c’est de ne pas l’avoir.

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Présence dans l'absence

Souvent au cours de ma vie, je me suis demandé comment Dieu pouvait agir de manière si étrange. Pourquoi garde-t-il si longtemps le silence ? Pourquoi la foi est-elle aussi amère ? Lui qui peut tout, pourquoi ne se révèle-t-il pas aux hommes de manière plus éclatante ?
On dirait que Dieu fait tout pour rester silencieux afin de me démontrer par son silence qu’il n’existe pas, que je fais une mauvaise affaire en le suivant, et qu’il serait plus intéressant pour moi de chercher à posséder la terre. Certains hommes, devant le silence de Dieu, ne restent-ils pas convaincus qu’il n’existe pas, tandis que d’autres demeurent scandalisés par la manière dont Dieu gère les choses ? Si Dieu existe, pourquoi le mal ? Si Dieu est amour, pourquoi la souffrance ? Si Dieu est père, pourquoi la mort ? Et si je frappe à la porte, pourquoi ne m’ouvre-t-il pas ?

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