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Joyeux Noël

Il est venu vivre parmi nous ; Dieu s'est fait l'un de nous...

 

Nuit de Pâques et nuit de Noël, deux nuits bien uniques (et bien chargées) à l'abbaye. Au matin du jour de Noël, voici le chapitre que Mère abbesse a offert à la communauté et que celle-ci souhaitait vous partager:

 

L’évangile de Luc que nous avons lu cette nuit nous invite à suivre les bergers, avez-vous remarqué que ce sont les bergers qui occupent la plus grande partie du récit, bien plus que Joseph, Marie et le nouveau-né ! Luc nous invite à contempler ce qui arrive aux bergers pour le vivre à notre tour et pas seulement le 25 décembre de chaque année.
Qu’arrive-t-il aux bergers dans cette nuit?
Les bergers gardaient leurs troupeaux dans les champs, une garde, une veille de nuit. Rien que de très normal, habituel, quotidien, pour des bergers… et aussi pour des moniales. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il se passe quelque chose, les bergers sont dérangés et leur quotidien rude mais tranquille vole en éclat: Noël, cela devrait être du dérangeant du « pas normal ».
Au cœur du train-train : un concert d’ange, l’annonce d’une bonne nouvelle invraisemblable: il vous est né un Sauveur. Et ce Sauveur est un petit enfant couché dans une mangeoire… Ébranlement maximum, bouleversement de tout un imaginaire, de tous les systèmes de représentation… Dieu en haut très loin, nous en bas tout petit…
Et non seulement les bergers acceptent ce dérangement, mais encore ils ne restent pas où ils sont.
Ilse laissent déplacer, ils se mettent en route, en grec, littéralement « ils traversent».
Une route à travers quoi ? et vers quoi ? concrètement travers la nuit, à travers les champs… Mais ils traversent aussi leurs habitudes de bergers, ils traversent la peur qu’ils ont ressenti, la peur du qu’en dira t’on… ils traversent de l’isolement à la rencontre, du silence de la nuit à la parole partagée.
Et ils traversent vers une rencontre… non seulement la rencontre de l’enfant, mais également la rencontre de ceux à qui ils annoncent ce qu’ils ont vu et entendu…
Noël c’est se laisser déranger, se mettre en route, se lever de là où nous en sommes, des équilibres, des stabilités, des assurances. Noël c’est se mettre en quête du Sauveur, des lieux où il attend d’être rencontré, visité… en des lieux surprenant en nous et dans nos sœurs…
Comme les bergers, réveillons-nous, traversons, hâtons-nous pour aller à la rencontre de Dieu chaque jour, car cette nuit une lumière s’est levée.

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L'abbaye change d'adresse!

Pas d'inquiétude, nous ne déménageons pas !

Mais, comme toutes les communes rurales de France, la commune d'Echourgnac vient de se doter de nouveaux noms pour les rues, routes et lieux dits. La poésie des lieux n'a pas totalement disparu pour autant...

Pour nous écrire désormais, merci d'adresser vos courriers à:

Abbaye Notre Dame de Bonne-Espérance

435 route de Bonne Espérance

24410 ECHOURGNAC

Mais si vous voulez vous promener par chez nous, il vous sera aussi possible de promener vos pas sur l'impasse des cîmes (du côté de Bellevue) et le chemin de la Briquetterie (qui mène à la fromagerie).

Liturgie annonces

 

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Un hiver en permaculture à l'abbaye

Discrètement, de petites choses se préparent cet hiver à l'abbaye pour poursuivre notre projet de tenter d'adapter l'environnement de l'abbaye au réchauffement climatique... tout en créant du lien !

Pour nos amis visiteurs, des petites choses seront visibles, d'autant plus que c'est pour vous (et pour toute la Création) qu'elles seront plantées. Pour d'autres, en clôture, il vous faudra vous contenter de quelques images partagées !

Du 24 au 26 novembre, nous avons reçu nos formateurs en permaculture (Charles Cosneau et Hervé Covès, tous les deux membres de l'association Koridori qui promeut les coridors écologiques), ainsi que notre ami Richard, qui fournit régulièrement en plantes, conseils et autres gestes si précieux (comme la greffe de nos arbres fruitiers). Cette session a aussi été l'occasion d'accueillir parmi nous les soeurs du noviciat de l'abbaye bénédictine de Jouarre qui ont commencé la mutation de leur potager en permaculture, ainsi que S. Josiane, du monastère trappiste malgache d'Ampibanjinana. Ce fut l'occasion de parler culture sous des latitudes différentes, mais avec une même espérance.

Au programme: un bilan de la saison au potager et au verger (plutôt positif malgré l'impact de la grêle et de la sécheresse), de grands rêves pour l'avenir de notre forêt ; et la programmation de nos plantations hivernales!

Nous avons décidé en effet de poursuivre cette année le mouvement commencé l'an passé autour du potager... en l'étendant plus loin, en clôture et hors clôture.

En janvier, un partenariat avec la Fédération des chasseurs de la Dordogne et l'école d'Echourgnac permettra de voir l'émergence de 200 mètres de haies sur le chemin qui relie, à travers champs, le village à l'abbaye.

En février, avec l'aide de nos anciens wwoofeurs et retraites jeunes, que nous réunirons pour l'occasion, nous planterons plus de 500 mètres de haies pour connecter la forêt, l'étang et la zone de maraîchage. Une occasion de garder le lien entre tous, mais aussi, sous la terre, grâce aux mycorhizes, le lien entre les plantes. Car dans tout cela, un point commun et une conviction: le lien favorise la vie !

 

Nouvelles du potager

 

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